Accueil

Days

< Juin 2011 >
Lu Ma Me Je Ve Sa Di
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30      

Flash Mood

A se changer en roi,
A hurler à la lune,
A traquer la fortune,
Tout ça pour trainer son poids
[Noir Désir, Comme elle vient <= Les Fatals Picards, Noir(s)]

Rechercher

En ce moment

  • J'organise la Loterie du fouteballe sur le Vade-mecum
  • J'ai reçu mon exemplaire du 1° recueil du MdE
    (avec 2 textes de moi inside)
  • Je me nique les yeux sur Words'Up avec mon smarty
    (et je suis toujours en rade de crédit)

  • Je lis (principalement) "Une seconde avant Noël" de Romain Sardou
  • J'essaye d'affiner mes projets de vadrouille

         
 

Hero Corp 110 L'alerte > 115 Après le calme

Ayé, j'ai fini la première saison de Hero Corp.

Et même si l'humour se fait parfois un peu trop discret, ma foi j'accroche complètement.

L'intrigue est toujours intéressante, les épisodes les plus sérieux restent malgré tout parsemés de petits traits sympas, et peut-être bien que c'était juste une impression, d'ailleurs, parce que sur ces derniers épisodes je me suis vraiment bien bidonnée!



Et puis je suis toujours aussi bluffée par les intros en dessins façons comics.



Le fondu avec l'image réelle est vraiment bien foutu.





Les bergers roteurs me faisaient tripper depuis le début, mais alors sur les derniers épisodes c'est le festival, j'ai kiffé ^^

Et puis encore une fois, tout un tas de scènes m'ont rappelé les allusions que se renvoyaient les fans à la Vademecumade de l'été dernier, qui sur le coup me laissaient larguée (mais encore plus motivée pour m'y mettre enfin) mais dont pour le coup je garde des souvenirs très nets et détaillés, et maintenant que j'ai tout reconnu c'était effectivement le tour des scènes les meilleures, voire même cultes




"C'est pas juste! Je suis venu vous prévenir, pourquoi vous m'avez touché?
- Parce que je suis méchant."




Han naan! J'avais bien entendu qu'ils prononçaient à la française, mais quand même, ils ont osé aller jusque là!

Et la fin est terriblement accrocheuse, je pensais faire une petite pause pour regarder d'autres trucs, mais je crois que je vais plutôt enchaîner directement sur la saison 2 de Hero Corp!








"Non mais vraiment, j'crois qu'ça va être chiant, là..."

 

Sacré Père Noël prend du bon temps! (Raymond Briggs)



Ces derniers temps, chez les Fondus, on faisait notre Swapin virtuel: plutôt que de préparer un swap réel en ces périodes débordées, on s'offre des petits cadeaux clins d'oeils sous forme de textes, photos, vidéos, liens...


La première année j'avais jeté l'éponge parce que même avec une formule allégée je ne trouvais plus du tout le temps de m'occuper d'un swap, mais cette année c'était vraiment très allégée alors j'ai pu apporter ma modeste contribution.

J'ai donc voulu partager un album pour enfants qui nous a fait complètement craquer avec les bénévoles lors des derniers accueils de classes:




Evidemment c'est toute une série (mais je ne connais pas les autres) ; dans celui-ci, le Sacré Père Noël décide de prendre des vacances et s'en va faire le touriste à travers le monde:



C'est lui-même qui a fabriqué sa roulotte, attelée à deux rennes qui l'obligent à changer régulièrement de campement car ils attirent l'attention des passants et il ne veut surtout pas se faire reconnaître!

Entre deux destinations, il s'organise de plantureux pique-niques et s'imprègne de la culture locale avec plus ou moins de discrétion



Et régulièrement, il se prend en photo et en fait une carte postale qu'il envoie à ses proches:



C'est drôle, original, mignon comme tout, magnifiquement illustré un peu comme un album photo carnet de voyage scrapbooké, vraiment super sympa!
 

L'assassinat du père noël (Pierre Véry)


J'aime faire des lectures de noël, et ce titre m'avait intriguée lors d'une de mes virées en bouquinerie, d'autant plus qu'il me semblait familier...

Peut-être simplement parce que l'auteur, Pierre Véry, a aussi écrit "Les disparus de St Agil" qui m'avait bien plu dans mes lectures d'ado.






J'ai d'abord eu du mal à rentrer dedans, parce qu'on est directement plongé dans l'ambiance de conte campagnard qui imprègne Mortefont, le petit village de montagne où se passe l'histoire. Je me disait que le style avait vieilli, j'étais pas sûre de continuer...

Et puis j'ai persévéré, et j'ai commencé à accrocher sans m'en rendre compte, au point de ne plus pouvoir le lâcher avant d'avoir tourné la dernière page.

A Mortefont, donc, l'artisanat des jouets en bois est l'affaire de tous les habitants, qui travaillent chez eux à peindre des yeux, coudre des uniformes de petits soldats, etc.
L'abbé Fuchs frémit à l'idée que le précieux reliquaire du doigt de Saint Nicolas soit volée pendant son exposition à Noël, son sacristain est en quête du Bras d'Or, autre relique disparue depuis la Révolution, le facteur joue le rôle de l'Homme au Sac pour récolter les lettres des enfants adressées au Père Noël, que le photographe Cornusse incarne chaque année en prenant une bonne cuite au passage de sa tournée, la jeune Catherine Arnaud qui raconte des histoires aux enfants est surnommée Cendri pour Cendrillon, et un curieux visiteur répondant au nom de marquis de Santa Claus vient s'installer pour quelques jours: bref, le marquis se croirait vraiment dans un conte.

Mais ça se complique quand on retrouve le père noël étranglé dans la neige, qu'il s'avère que ce n'est pas Cornusse sous le déguisement, que les diamants du reliquaire ont été volés et emplacés par des "bouchons de carafe", que Cornusse déraille sérieusement, et que les policiers mettent 3 jours à venir dans la tempête et les routes enneigées.

Le maire furibond essaye de mener l'enquête lui-même, pendant que le marquis de Santa Claus mène discrètement quelques fines observations et tente lui aussi de démêler tout ça, tout en s'intéressant à la légende du Bras d'Or.

On assiste à quelques détails troublants, comme une substitution de marquis, et on cherche sans cesse à déterminer qui est "clean" et qui est suspect, et qu'est-ce qui a bien pu se passer au juste dans toute cette confusion.

Malgré tout on est bluffés jusqu'à la fin.

Mais surtout j'ai beaucoup aimé l'ambiance un peu feuilletonniste, ça m'a rappelé Le parfum de la dame en noir, par exemple, où après tout, quand on a enfin le dénouement et ses explications, on s'en fiche un peu tellement on a savouré les péripéties pour en arriver là.

Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un grand coup de coeur, mais ça s'est laissé lire bien mieux que je ne le craignais au début!


Pour info, j'ai découvert que ça avait aussi été adapté en film et en BD, comme quoi ç a quand même eu un certain succès...


 

Dr Who 600 - A Christmas Carol

Et pour débuter mon Ending Year, je vais jouer les prolongations de Noël:
puisque je n'ai pas fini de faire tout ce que je voulais à cette occasion, je ne vois pas pourquoi on devrait tout de suite passer à autre chose sous prétexte que c'est derrière nous!
Alors je décrète que c'est encore Noël en janvier et mon opération "Ending Xmas", avec un p'tit logo pourri que j'ai fait moi-même



Et donc je n'ai pas pu regarder le nouvel épisode de Noël de Dr Who tant qu'on était dans l'ambiance, mais je me rattrape maintenant!

Et je l'ai beaucoup aimé, décidément c'est très utile de connaître "Un chant de Noël" de Dickens



On commence par un vaisseau en perdition dans lequel Amy & Rory débarquent pour faire le lien avec le Doc et tenter de sauver la situation pendant que lui va fureter au sol.



Sur le plancher terrien, on est dans un monde résolument steampunk, je me suis régalée les mirettes!







Le Doc se laisse gagner par l'ambiance de Noël et ne trouve rien de mieux que d'entrer par la cheminée



La grande machine du méchant, très steampunk aussi, me fait beaucoup penser à l'orgue de l'UI, en bonne Pratchett addict...



Et puis ce qui est trop poétique et meugnon, c'est les pitits poissons qui se baladent dans l'air!








On a droit aussi à un nouvelle version du "je fais mon blog vidéo", ça c'est du clin d'oeil!






 

"- Aren't you going to tell me it's dangerous?
- Dangerous? Come on, we're boys! And you know what boys say
in the face of danger.
- What?
- Mummy!"


Et puis le Doc se démène pour fabriquer un nouveau passé et les souvenirs qui vont avec, et ça ouvre une bien belle histoire...



Han l'appareil photo, c'est celui de mes rêves!





Ah, ils ont recyclé le fez

Mais comme toutes les belles histoires, elle est trop courte et triste.



Mais elle est aussi un hymne à la vie et au bonheur


 


Ce qui rejoint parfaitement Dickens, ajouté aux Ghosts of Christmas Past, Present and Future... c'est bien trouvé.



Parce que Noël, de tous temps et en tous lieux, c'est avant tout le solstice, où on se motive parce qu'on est arrivés à la moitié de cette période particulièrement sombre et dure de l'année...

"Halfway out of the dark"

 

2011: Ending Year!

Et voilà, l'année 2010 est terminée, ce qui n'est pas plus mal pour certains de mes amis qui l'ont eu fourrée de quelques périodes tuilées...
Pour ma part ce fut une très bonne année dans tous les domaines!

J'ai fait encore plus d'efforts au travail et j'ai l'impression que ça a payé même si ça a aussi pour résultat que je suis constamment over-débordead, d'autant plus avec les innombrables réunions géréralement tardives et mes nouveaux horaires qui ne m'arrangent pas du tout, mais bon. En même temps c'est un poste qui me plaît, et je crois que je préfère autant ça plutôt que d'être dans un gros truc avec des collègues pas forcément aussi sympas que les bénévoles mais à supporter beaucoup plus régulièrement.

D'une manière générale j'ai aussi l'impression d'avoir encore progressé dans ma sociabilisation/détimidisation, même s'il y a encore à faire, mais je me sens quand même globalement plus à l'aise avec la vie et moi-même.

Il se peut que ce qui m'y ait le plus aidé soit le bon nombre d'IRL que j'ai faites 


Alors j'ai bien l'intention de continuer sur ma lancée en 2011, tout particulièrement d'intensifier le mouvement des IRL!

J'ai déjà plein de projets à peaufiner et ça s'annonce déjà riche en rencontres et bons moments, je m'en réjouis d'avance.


Par contre, toutes mes lectures, surtout les opérations de lectures communes, défis, partenariats, etc, m'accaparent un peu trop de temps. J'ai donc l'intention de m'efforcer à être plus raisonnable là-dessus et plutôt me concentrer sur ma PAL, mes challenges à finir, et toutes les séries que je voudrais boucler.
Je sais déjà que c'est une résolution du type qui ne se tient pas, puisque j'ai déjà des nouveaux challenges etc de prévus, mais disons que j'essaierai vraiment de les limiter et d'y réfléchir à deux fois avant de m'inscrire à tout va.

Donc, ça sera dans la mesure du possible, mais ça sera quand même mon Année des Fins, où je finirai mes challenges et toutes les lectures et relectures que je traîne depuis trop longtemps!


A part ça, vous pouvez voir mon bilan de lectures pour l'année 2010, un assez beau tableau de chasse, à mon goût.

Avec quelques découvertes-révélations qui m'ont donné d'énormes coups de coeur, à savoir:

- Sur des mers plus ignorées de Tim Powers
- Nation de Terry Pratchett
- Sans parler du chien de Connie Willis
- La stratégie Ender d'Orson Scott Card
- Les Lames du Cardinal de Pierre Pevel
- Bloodsilver de Wayne Barrow aka Johan Heliot et Xavier Mauméjean
- Investigations avec un triton de Jess Kaan
- les BD de la Vache Pi
- Les carnets de Joann Sfar
- La BD de Maliki
- l'Imogène de Exbrayat
- l'auteur Jean Teulé

       

        

      


Tags: listes

 

Les Annales du Disque-monde, 33: Allez les mages! (Terry Pratchett)

Ca fait déjà un moment que j'ai lu la version française de Unseen Academicals, le dernier Disque-monde en date, je prend donc le temps de ramasser mes notes avant d'oublier complètement de faire cette chronique...




Le fouteballe est arrivé dans l'antique cité d'Ankh-Morpork. Non pas l'empoignade crasseuse à l'ancienne, mais le fouteballe moderne, rapide, avec des chapeaux pointus en guise de poteaux de but et des ballons qui font boing ! quand ils rebondissent. Et les mages doivent aujourd'hui gagner un match sans recourir à la magie, aussi sont-ils disposés à essayer tout le reste.

La perspective de ce grand match attire un jeune gars prometteur doué d'un talent fantastique pour taper dans une boîte de conserve, une cuisinière spécialiste de délicieuses tourtes et tartes, une jeune femme nunuche mais ravissante, en passe de devenir le plus grand mannequin de mode de tous les temps, et le mystérieux monsieur Daingue. (Nul ne sait grand-chose sur monsieur Daingue, pas plus monsieur Daingue lui-même, ce qui l'inquiète aussi.)

À mesure qu'approche la date du match, quatre vies s'entremêlent et changent définitivement. Car ce qu'il faut savoir du fouteballe – ce qu'il faut savoir d'important sur le fouteballe –, c'est qu'il dépasse le cadre du fouteballe.


Cette fois, j'ai carrément beaucoup plus apprécié en français qu'en V.O., j'étais passée à côté de plus de trucs... Et puis Patrick Couton a encore fait des merveilles!

Le
candélaquais pour Candle Knave, les stéphanois des Soeurs-Etienne pour les dollies des Dolly Sisters, la micromaille, le naturel revient au canot pour the tiger can change his shorts, expression très récurrente dans ce tome, l'Union Universitaire pour Unseen Academicals, Jusseuil pour Brazeneck, lus pour 'lut, les habiles clins d'oeil à HP avec le "un peu de Sturm et de Drang" et le chapeau officiel d'archichancelier qui fait des réflexions désagréables à longueur de temps...

Euh, voilà, j'avais déjà un peu parlé du tome en lui-même après ma lecture VO, mais sans pouvoir prendre le temps de chroniquer posément, et je pensais me rattraper avec cette lecture VF mais me voilà encore un peu pressée par le temps et je ne vois toujours pas trop quoi dire.

Le foot et un Roméo & Juliette à la sauce hooligan sont des thèmes assez inattendus dans le Disque, mais ça reste du pur Pratchett. Les mages subissent une petite évolution et se déchaînent pour mon plus grand plaisir ^^ Et Vétérini s'amuse beaucoup avec cette nouvelle page de l'évolution d'Ankh-Morpork, à tel point qu'on le voit éclater de rire à la fin (enfin, l'une des fins puisqu'on en a un petit chapelet, ce qui n'est pas ce que je préfère mais ça change un peu et ça pasee quand même). Proprement hallucinant.
On croise aussi de nouveaux personnages attachants.

Et j'ai encore fait ma petite moisson non exhaustive de passages remarquables, que je m'en vais livrer un peu en vrac ici:


"Mais les mages sont désordonnés, et personne ne rangeait beaucoup ni ne survivait assez longtemps à ça, aussi s'était-il adjugé toutes sortes de vieilles réserves et d'ateliers encombrés de bric-à-brac pour son usage personnel. Et il y avait tant à découvrir pour un gamin doté d'une vision nocturne perçante. Il avait déjà vu des fourmis-cuillers lumineuses transporter une fourchette et, à sa grande surprise, les dédales oubliés abritaient le très rare intérieurovore qu'est le mange-chaussette remarquable."

On a justement revu la naissance du chaussettivore avec la Lecture Commune du Père Porcher sur le Vade-mecum ^^


"- Je pense qu'on va apporter sous peu des rafraîchissements dans le réfectoire bleu, déclara Cogite avec une espèce de gaieté deséspérée moite de transpiration. Il y aura bien entendu des gâteaux, mais aussi, il me semble, un assortiment intéressant de currys.
La manoeuvre aurait réussi en de nombreuses occasions, mais les deux mages supérieurs gardaient leurs regards noirs rivés l'un à l'autre et il n'était pas question pour eux de battre des paupières, même pour un tranche de tourte paysanne."


"- On a un budget limité, vous savez, dit l'archichancelier de Jusseuil. Une histoire de subvention gouvernementale, vous voyez.
Les mages gardèrent le silence. C'était comme si un gars venait d'apprendre la mort de sa mère. Ridculle lui tapota la main.
- Oh, j'suis navré."


"L'un dans l'autre, [Cogite] estimait fournir sa part d'effort pour tenir le cap  confortable de stagnation dynamique que s'était fixé l'U.I. Ca valait la peine de se décarcasser pour ne rien changer quand on savait ce qui risquait d'arriver sinon."


"Il faut vivre avec son temps, évidemment, dit le Patricien en secouant la tête.
- Nous, en face, on évite autant que possible, répliqua Ridculle. Ca ne fait que l'encourager."


"Manger, c'était leur tasse de thé, et si possible leur tranche de cake."


"La vérité est une femme, celle qui sort toute nue de son puits, songeait Ridculle tandis que les membres du conseil entraient en grommelant, et ça confirme le dicton prétendant qu'un mensonge peut faire le tour du monde avant que la vérité ait eu le temps d'enfiler ses chaussures (sans parler de ses vêtements dans ce cas précis); l'idée qu'une femme en position de choisir ne possède qu'une paire de chaussures dépasse l'entendement. C'est sûr, en tant que déesse, elle doit en avoir un tas, et il lui faut donc choisir: des souliers à clous pour les vérités qui font mal, de simples sabots pour les vérités universelles, et peut-être des pantoufles pour les vérités évidentes."


"J'ai fait quelques heures de déchargement sur les quais, j'te dirai, se défendit-il comme si un peu de travail occasionnel relevait du délit."


"Juliette était à présent entourée de nains et, d'après ce qu'entendait son amie, on lui apprenait comment porter des vêtements. Mais tout ça ne servait à rien, pas vrai? La vérité, c'était que Juliette avait de l'allure même dans un sac. Curieusement, tout ce qu'elle portait lui allait comme un gant. Glenda, elle, ne trouvait jamais d'intéressant à sa taille. En théorie, il devait exister quelque chose pour elle, mais tout ce qu'elle découvrait, c'était la réalité, qui est si peu seyante."

Ouh comme on s'y reconnaît...


"Panier de crabes, se répétait Glenda tandis que les deux filles se dirigeaient d'un pas vif vers la cuisine de nuit. C'est comme ça que ça marche. Ceux des Soeurs-Etienne qui trouvent à redire quand une fille prend le trolleybus: panier de crabes. A peu près tout ce que ma mère m'a jamais raconté: panier de crabes. Presque tout ce que j'ai jamais dit à Juliette: panier de crabes aussi. C'est peut-être une autre forme de la bouscule. On est si bien au chaud à l'intérieur qu'on oublie qu'il existe un extérieur. Le pire, c'est que le crabe qui t'empêche de sortir, c'est surtout toi-même..."

Tellement vrai...


"Chez Juliette, la propreté voisinnait la dévotion, entendez qu'elle était irrégulière, qu'elle dépassait l'entendement et qu'on la voyait rarement."




"Les boutiques naines marchaient bien ces temps-ci, en grande partie parce qu'elles comprenaient la première règle du marchandisage, laquelle s'énonce comme suit: "j'ai des biens à vendre et le client a de l'argent. Je devrais avoir l'argent, ce qui induit hélàs que le client devrait avoir mes biens. Dans ce but, donc, je ne dirai pas "L'article en vitrine est le dernier que nous avons et nous ne pouvons pas vous le céder, parce que, dans ce cas, personne ne saura que nous les avons à vendre", ni "Nous en aurons sans doute d'autres mercredi", ni "Nous n'arrivons pas à les garder en rayon", ni "J'en ai assez de dire à tout le monde qu'il n'y a pas la demande"; je ferai une vente par tous les moyens en dehors de la violence physique, car si je ne vends pas, je prend de la place pour rien."

C'est fou comme le paradoxe du "j'en ai assez de dire à tout le monde qu'il n'y a pas la demande" rappelle du vécu!


Voilà voilà, en bref ce n'est pas un énorme coup de coeur mais ça reste du bon Pratchett et un tome qui vaut quand même le détour par bien des aspects.

* * *

NB: Pour les fans, il y a des cartes de fouteballe comme celle qu'on collectionnait dans le temps, illustrées par Paul Kidby et reprises en France lors d'une opération de l'Atalante.



Le Vade-Mecum organise en ce moment même une Loterie du Fouteballe pour ceux qui n'ont pas pu en obtenir, et il n'y aura que des gagnants!




 
Page 10 sur 81