J'avais commencé à m'intéresser à ce livre quand j'ai pris conscience que les maçons creusois étaient de véritables figures emblématiques de ma région, au point que certains enseignants travaillent là-dessus dans les écoles, notamment avec ce petit roman jeunesse, celui que j'ai donc choisi d'envoyer pour le Swap des Régions:
La vie est rude dans la Creuse en 1849. Antoine doit quitter le pays avec son père pour aller travailler comme maçon sur un chantier parisien. Là-bas aussi, la vie sera dure : apprendre le métier, lutter contre les moqueries des autres ouvriers. Mais par-dessus tout, retrouver avant la police qui le recherche, le frère disparu dans les émeutes de 1848.
L'intrigue permet de vivre vraiment le quotidien très rude de ces paysans creusois qui quittaient leur campagne, leur ferme et leur famille pendant de longs mois, pour aller chercher les chantiers dont ils pourraient ramener quelque pécule...
Durement et honnêment gagné au prix d'un travail éprouvant, et du mal du pays qui les souciaient le plus!
Par contre, la fin n'est guère crédible, même si on comprend que l'intrigue avait besoin d'un peu de piment fourni par les émeutes révolutionnaires de la même époque, mais la chute est vraiment "facile"...
Il n'en reste pas moins que c'est un très bon livre pour découvrir ou en apprendre plus sur ces maçons creusois qui imprègnent l'histoire de nos cambrousses!
D'autant plus que la première édition, que j'ai préféré à la seconde (qui avait pourtant l'avantage de porter sur le rabat les paroles de la chanson des maçons), est émaillée d'illustrations qui ajoutent à l'authenticité du livre.
Et l'auteur est lui-même un creusois migrant, puisqu'il est né à Guéret et s'est installé à Orléans.
"Des livres et des régions"
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